« L’évolution n’a jamais été aussi darwinienne dans son acception la plus caricaturale, à la fois éliminatoire et procédant en termes de succès reproducteur, qu’au cours de l’histoire humaine. Les femmes représentent bien le sexe écologique, reproducteur et producteur. Autrement dit, comme l’avaient écrit Marx et Engels, la condition des femmes se trouve à l’origine de toutes les inégalités dans les sociétés humaines et leur évolution. »
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Pascal Picq
Et l'évolution créa la femme |
Pascal Picq
Et l'évolution créa la femme
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« L’éthologie comparée met en évidence la récurrence d’un fait qui, au premier abord, peut surprendre. Les coercitions précopulatoires favorisent l’accès privilégié des mâles qui les pratiquent à une femelle lorsque, quelque temps plus tard, elle devient sexuellement réceptive. Le harcèlement opère sur un régime de crainte conditionnant la femelle qui, au vu de ce qu’elle a subi, se protège d’autres agressions possiblement plus violentes. Ce mécanisme, qui paraît très archaïque d’un point de vue comportemental et psychologique, s’observe chez plusieurs espèces de singes, de grands singes… et chez les hommes. »
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Pascal Picq
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« Germaine Tillion a décrit avec précision les mécanismes de la domination masculine dans les sociétés méditerranéennes, leurs idéologies, leurs frustrations, pour les femmes comme pour les hommes. La conclusion de ses observations, ainsi que celles d’autres anthropologues comme Maurice Godelier pour les Baruyas, est que l’antagonisme sexuel de la domination masculine fait des femmes opprimées et des hommes agressifs car se trouvant dans l’impossibilité culturelle de se montrer aimants. Il est grand temps de retrouver l’évolution qui a créé la femme. »
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Pascal Picq
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