« La joie libère, pourra-t-elle me conduire au détachement ? »
|
Alexandre Jollien
Le philosophe nu |
Alexandre Jollien
Le philosophe nu
|
« Esprit né dans un corps secoué de spasme, le "légume" pense. »
|
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme |
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme
|
« Préface de Michel Onfray Alexandre Jollien (...) porte en lui, avec lui, dans le creux de sa matière grise, la trace du souffle de la mort qui, jour après jour, dans le détail, se manifeste dans une démarche, une élocution et des gestes qui ne ressemblent pas à ceux des autres. Pas plus que son intelligence, d'ailleurs, ne ressemble à celle des autres : affûtée, pointue, vive, exercée, habile, et pour cause, elle soulève le moindre signe sous la pierre et décode le plus petit souffle de sens là où il se trouve. Débordant un corps répondant plus lentement aux sollicitations du monde, Alexandre Jollien déploie une pensée claire, lucide et voyante. Ce jeune voleur de feu aux membres gourds propose un nietzschéisme qui, sans en avoir l'air, surclasse les lectures fautives (...) Loin du nietzschéisme caricaturé en philosophie de la brutalité, de l'immoralité et de l'inhumanité, Alexandre Jollien affirme un nietzschéisme de la douceur, de la morale et de l'humanité - des vertus partout présentes chez le penseur allemand. (...) Alexandre Jollien transforme cette faiblesse dite par les autres en une force formulée par lui, pour lui. Retournant comme un gant le regard du tiers, dur souvent, méprisant parfois, négateur fréquemment, faussement oublieux ou vainement compassionnel, il porte un regard sur le réel qui contraint les plus arrogants à renoncer à leur morgue. (...) Il affirme l'inanité du dualisme platonicien : il n'y a pas le corps (détestable) d'un côté et l'âme (vénérable) de l'autre, car le corps, c'est l'âme - l'âme, c'est le corps. (...) confession d'un corps, autobiographie de toute pensée, aveux d'une chair, écriture de soi avec son sang. Je pense ce que je suis (...) Et ce que je suis fournit ensuite matière à ce que je pense. (...) Un genre de sur-stoïcisme - s'il fallait parler en termes nietzschéens (...) une immense, une incroyable adhésion à la vie (...) la malédiction d'une faiblesse infligée devient la chance d'une force créée (...) »
|
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme |
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme
|