« ALEXANDRE `...` Je n'arrive pas encore à me convaincre que les gestes doivent être réprimés. S'il faut une retenue, je pense cependant que la convention sociale qui la dicte provient avant tout d'une peur, d'un malaise face au corps, face à l'autre. Il m'arrive encore aujourd'hui de retenir un geste par trop amical envers un professeur. Poussé par un instinct, un désir de prouver spontanément mon affection en lui serrant la main, en lui tapant l'épaule, ... je sens bien que de tels gestes peuvent être malvenus, voire prohibés dans certaines situations. SOCRATE Et ta nouvelle méthode ? ALEXANDRE Tous ces événements me firent prendre conscience que j'appartenais à un "autre monde". Dès lors, il fallait tout mettre en oeuvre pour s'intégrer, pour apprendre le langage de ce monde, ses codes et ses interdits. Je commençai par observer. »
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Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse |
Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse
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« Je me rappelle toujours cet esprit rebelle à qui j'adressai ma salutation habituelle: "sois sage". Un jour, il me répondit à brûle-pourpoint:" Et toi, marche droit ! " Cela me procura un plaisir extrême. Il m'estimait pour moi-même et n'avais pas pris les pincettes que prennent ceux qui me sourient béatement.... Il y a des sourires qui blessent , des compliments qui tuent. »
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Alexandre Jollien
(Source inconnue) |
Alexandre Jollien
(Source inconnue)
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« "Alexandre n'est pas Alexandre, c'est pourquoi je l'appelle Alexandre" : je ne me fixe jamais dans ce que je suis ; j'avance. »
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Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose |
Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
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