« Certains passages de ce livre m'ont rappelé l'une des plus belles pages de toute l'histoire de la philosophie occidentale (bien qu'elle ne soit pratiquement pas connue !).Je fais allusion aux premières lignes du "Livre de la contemplation" de Raymond Lulle, Raymond le Fou, qui, tant et tant de fois, avait eu à combattre la dure épreuve de l'angoisse et de la mélancolie. le philosophe catalan exprime là sa profonde joie de l'être-en-être ; Ah ! Seigneur Dieu ! Soyez béni et loué, car l'homme doit se réjouir beaucoup de ce qu'il est en être, et qu'il n'en est pas privé. Nous, qui avons la certitude d'être réellement, réjouissons-nous-en." Ou encore plus simplement, en quatre mots : "Le Philosophe est toujours joyeux" ("Philosophus semper est laetus") (dans la préface de Ruedi Imbach) »
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Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse |
Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse
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« Celui qui dès sa naissance côtoie la souffrance ou la douleur entame l'existence pourvu d'un réalisme bienfaiteur. En définitive, trop tôt avisé que la vie s'accompagne inexorablement de peines, il sombre moins aisément dans le découragement et, savourant la nécessité du combat, reconnaît et déjoue plus aisément la cruauté de son adversaire. »
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Alexandre Jollien
Le Métier d'homme |
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme
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« Au cœur de ma faiblesse, je peux donc apprécier le cadeau de la présence de l'autre et à mon tour, j'essaie avec mes moyens de leur offrir mon humble et fragile présence. »
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Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse |
Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse
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