« « Vous ne pensez donc pas que j’ai raison contre ce cinglé ? — Je ne pense pas, non. — Il est incapable de m’opposer un seul argument ! — Ça ne veut pas dire qu’il a tort. Les hommes pensent mais ne parlent pas. Les femmes font le contraire. Rien de nouveau sous le soleil… » »
|
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
|
« À 10 heures 41 minutes et 6 secondes, l'impact final interrompt l'enregistrement. Tout s'est arrêté contre une zone de quatre mètres sur trois. Il y a eu ce moment où la vitesse de l'appareil est tombée à zéro, et où celle des corps est restée à 700 kilomètres heure, tout objet devenant de ce fait un véritable missile. Plusieurs dizaines de tonnes d'êtres humains, de fauteuils, de cadres, de lisses, de plancher, de longerons, de bagages, de chariots, d'alliages et de tubulures ne furent plus que leur inertie pure. Chaque corps encaisse une décélération de plus de 200 g. Entre l'impact du nez et celui de la dérive, il y a un dixième de seconde. Le temps d'un clin d'œil. D'un éclair. Un cri suspendu entre la vie et la mort. C'est une implosion monumentale, indescriptible. Une fusion instantanée, totale, de toute chose, qui délivre dans un gigantesque bruit de broyage un éclair de chaleur et un souffle immense, de feu, de poussières et de débris. Puis tout retombe. Tout se tait. »
|
Laurent Obertone
Le Diable du ciel |
Laurent Obertone
Le Diable du ciel
|
« Il faut savoir que les "foyers éducatifs" ont le budget pour offrir à leurs jeunes délinquants moult vacances et activités. Le fait que les parents des enfants bien élevés ne puissent en faire autant ne pose apparemment aucun problème de conscience à nos institutions. »
|
Laurent Obertone
La France orange mécanique |
Laurent Obertone
La France orange mécanique
|