« Tu nies le réel, refuse ses contrariétés et ses épreuves. L’envie est le propre de l’enfant. Lorgner sur la part de gâteau de son congénère et voter pour l’égalité, c’est une seule et même démarche. `…` Tu as abdiqué ton autonomie et ton intelligence à un assistanat fait de directives, de notices et de règlements. Ta capacité à admettre sans réserve l’autorité d’autres personnes, de « spécialistes », laisse à tes maîtres toute latitude pour faire de toi ce qu’ils veulent. Toute ta vie, tel un nourrisson, tu voudras un maître serviteur, que tu as nommé Etat. (Ch I HOMO DOMESTICUS p. 40-41) »
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Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
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« Il n' y avait que le silence blanc, les pas qui s'enfonçaient parfois jusqu'aux cuisses, la neige glacée qui tombait dans les chaussures, les ronces qui s'accrochaient aux jambes, les fondrières qui tordaient les chevilles, et ces arbres noirs, ramifiés de neige, par milliers, partout autour d'eux, à n'en plus finir. »
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Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
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« Dehors, les Noirs tournaient toujours autour de leur brasero. L'un d'eux versa quelque chose dans le feu, les flammes se cabrèrent de plusieurs mètres en grondant, et ce monstre élémentaire cracha au vent une volée d'escarbilles qui se perdirent en étincelant dans le noir, comme si un dieu forgeron venait de frapper la nuit de son marteau de fer. »
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Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
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