Citations de Gérard Santarini en langue française
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Voici quelques citations connues de Gérard Santarini, mises à jour le mardi 14 mai 2024.
 
« VÉRITÉ « Qu'est-ce que la vérité ? » (question de Ponce Pilate à Jésus-Christ selon le Nouveau Testament, Jean 18:38) Qu’on l’écrive avec un « V » majuscule pour la revêtir d’un air d’absolu ou avec un plus modeste « v » minuscule pour l’opposer simplement au mensonge, la vérité reste plus un idéal à poursuivre qu’un objectif susceptible d’être atteint effectivement. On ne la possède jamais complètement, mais on peut s’en approcher sans cesse, comme d’une asymptote. On peut même démontrer par la raison que la vérité absolue est inaccessible à la raison, à la logique humaine ! Vous pourriez donc soutenir qu’il n’est pas intéressant, pas utile ou peu enthousiasmant de rechercher par la logique cette vérité qui lui sera finalement toujours inaccessible et qu’il serait plus sage de se tourner plutôt vers une vérité ou des vérités directement accessibles à la conscience, sans qu’elle ait à passer par la raison, des sortes de vérités subjectives, à opposer à la vérité objective recherchée par la science. Je ne peux pas nier l’existence de ce deuxième type de vérité puisqu’il en existe au moins une qui est, pour moi, absolue, complètement incontestable : l’existence de ma propre conscience. Pourtant, je ne peux me satisfaire de cette approche, en quelque sorte mystique, qui n’apporte aucune réponse à la multitude innombrable de questions très pratiques posées par tous ceux qui cherchent à comprendre notre monde dit réel. De plus, une éventuelle vérité ultime subjective paraît tout aussi inaccessible qu’une éventuelle vérité ultime objective. Et même si elle était accessible, elle serait forcément incomplète si elle n’apportait pas des réponses communicables sur les questions objectives. C’est la quête, par la science, de la vérité objective, pourtant inaccessible dans l’absolu, qui a apporté à l’humanité une moisson incroyablement abondante et magnifique de modèles permettant de comprendre le monde et d’y agir. Comment pourrait-on se contenter d’une vérité incommunicable par les moyens normaux de la raison humaine alors que la recherche de la vérité objective est parfaitement communicable et qu’elle ne cesse de montrer sa redoutable efficacité ? En d’autres termes, si l’on convient d’appeler Dieu une éventuelle réalité ultime subjective, il me semble qu’une bonne manière, fiable et communicable, de s’en approcher est d’étudier la réalité objective, sa « création » en quelque sorte, en utilisant le seul moyen à notre disposition, notre raison. « … pour atteindre à s'en écarteler, pour atteindre l'inaccessible étoile » (Jacques Brel, La Quête) En tout cas, dans cette recherche, la principale attitude à adopter est de ne jamais mentir, ni aux autres ni à soi-même, et de ne transiger avec aucun mensonge. C’est avec cet état d’esprit que je me sens solidaire de tous les chercheurs de vérité et plus particulièrement de ceux qui oeuvrent dans le domaine de la vérité objective, les scientifiques. Je cherche sans cesse la vérité, pas la foi, qui, par son indulgence envers les croyances, pactise trop souvent avec le mensonge. Pour moi, être dans la vérité, c’est chercher à découvrir ce qui existe et progresser dans cette découverte ; être dans l’erreur c’est croire à ce qui n’existe pas, persévérer dans une « foi » sans chercher à la valider par l’observation et le raisonnement. Jamais terminée, la recherche de la vérité libère parce qu’elle brise les raideurs mentales des croyances et que son besoin insatiable de vérification conduit sans cesse à de nouvelles découvertes. Tout ce qui entrave la recherche de la vérité ne peut qu’être néfaste : l’histoire abonde en exemples de croyances qui ont bloqué les progrès vers plus d’humanité et plus de bien-être. Le souci de vérification doit être permanent. Il doit devenir une habitude, une seconde nature. Cette exigence prend de plus en plus d’importance avec les moyens modernes de communication comme Internet, qui diffusent et multiplient des « hoax », des « canulars » de toutes sortes, souvent malintentionnés. Ce n’est pas en répétant indéfiniment un mensonge qu’il devient une vérité, mais cette répétition est une méthode efficace pour faire aboutir des projets malveillants en diffusant des messages calomnieux. Cette efficacité n’est pourtant due qu’à la crédulité des destinataires de ces messages ou à leurs préjugés. La pratique du doute systématique et de la vérification est la seule parade efficace. »
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
« DOUTE « Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire » (parole attribué au Bouddha) C'est peu de dire que le doute est toujours plus fécond que toutes les certitudes. Le doute fait avancer, découvrir ; les certitudes étouffent. J’évoque ici, bien sûr, le doute constructif, celui qui pousse à vérifier, à mieux comprendre, à mieux décrire, pas le doute destructif qui rejette sans même examiner et sans souci de remplacer. Le doute est le premier moteur de la connaissance. En effet, pour connaître, il faut avoir trouvé ; pour trouver, il faut avoir cherché ; pour chercher, il faut avoir douté. Quand on croit savoir, on n’a plus envie de chercher et quand on ne cherche plus, on n’a plus aucune chance de trouver. Le doute produit une instabilité qui force à avancer, à chercher, à progresser. C’est cette dynamique qui est à l’origine de tous les progrès dans la connaissance. La foi, au contraire, a tendance à bloquer la raison dans les croyances. Elle finit par inhiber l’esprit critique et peut conduire à l’intégrisme. Historiquement, les croyances de toutes sortes, qu’elles soient religieuses, traditionnelles, superstitieuses, nationalistes, raciales, idéologiques ont toujours été un frein au progrès vers plus d’humanité. C’est, par contre, la remise en question permanente suscitée par le doute qui a conduit à toutes les percées notables en matière de progrès aussi bien scientifique ou technologique que social ou humanitaire. L’ascèse du doute Seul le doute permet d’avancer pas à pas vers une connaissance sans cesse plus fine, plus complète, plus proche du réel. Il s’agit là de l’ascèse laborieuse et humble du vrai scientifique qui sait pourtant que la vérité absolue n’est pas atteignable par la raison, son seul outil de travail. Ce qui le conforte dans sa démarche c’est l’ouverture régulière du paysage cognitif qui s’offre à lui à chaque nouveau col passé. L’apprentissage du doute dès le plus jeune âge est le meilleur rempart contre toutes les formes d’intégrisme et de fanatisme. Pour toujours plus d’humanité, c’est le doute (et la réflexion qu’il engendre) qu’il faut conforter chez les jeunes au lieu d’une quelconque croyance ou obéissance irréfléchie. »
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
Gérard Santarini
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« ÉMERVEILLEMENT « Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil » (citation attribuée à Pablo Picasso) Un jour où j’ai montré à l’un de mes petits-fils quelques plantes en pots sur le balcon de l’appartement familial, j’ai été un peu décontenancé et très agréablement impressionné de le surprendre, peu après, en train d’expliquer à son frère : « C’est incroyable, la plus belle fleur dans les pots de Papy, c’en est une qu’il n’a pas plantée ! ». Il parlait d’une fleur de pissenlit qui s’était développée à partir d’une graine amenée par le vent. Nombre d’adultes n’y auraient vu qu’une « mauvaise herbe » qu’il fallait arracher pour préserver la prétendue harmonie des plantations artificielles. Pourtant, un enfant, dont la perception n’était pas encore émoussée, était capable de s’émerveiller de ce qu’un adulte un peu trop « mûr » finit par trouver banal. Cet émoussement n’est pas une fatalité : je pense qu’un François d’Assise, par exemple, montrait qu’il avait su conserver cette aptitude naturelle des enfants quand il recommandait de ne pas cultiver tout le jardin, mais d’accepter d’en laisser une partie en friche, pour garder intacte notre capacité à nous émerveiller devant la beauté des herbes sauvages. Je trouve que la remarque de mon petit-fils exprimait une vérité très profonde et nous donnait une leçon très importante. Jésus-Christ ne disait-il pas, paraît-il : « Si vous ne changez pas d'attitude et ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux » (Nouveau Testament, Matthieu 18:3). Je ne sais pas ce qu’est le « royaume des cieux » et encore moins ce qu’il faut faire pour y entrer. Par contre, ce dont je suis convaincu, c’est que nous ne pouvons pas être vraiment heureux si nous ne retrouvons pas ou si nous n’entretenons pas la pureté du regard qu’on avait quand on était enfant. Il faut parvenir à comprendre et ressentir en profondeur, avec son esprit, son coeur et son corps, que rien n’est banal ! Heureusement, cela s’apprend (comme beaucoup d’autres choses) ! Il faut, patiemment, entretenir la flamme au fond de soi, rejeter les tendances « adultes » à considérer comme « puéril » l’émerveillement, mais au contraire, adresser régulièrement à ce soleil intérieur, la même louange que celle adressée par Edmond Rostand au soleil extérieur : « Ô Soleil ! toi sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont ! » (Hymne au soleil dans Chantecler). Mais si jamais vous n’y parveniez pas, au moins, par pitié, abstenez-vous d’étouffer l’émerveillement des autres ! Ne dites jamais, surtout à un enfant, quelque chose comme : « Ce n’est que le soleil » ou « Ce n’est qu’une fleur ». Rien n’est banal ! »
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
Gérard Santarini
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